Il s’agit d’un produit de la ruche élaboré avec soin par les abeilles, véritables gardiennes de la biodiversité de notre planète. Consommé depuis des milliers d’années avant notre ère, ce nectar précieux est source de nutriments et sa réputation en tant que produit de santé est bien consacrée.

Une garantie de qualité

Le miel est considéré comme un aliment vivant car il évolue dans le temps, tout comme le vin ou le fromage. S’il n’y a pas eu d’adultération de la part de l’apiculteur, il évolue une fois mis en pot tout au long du stockage. Au fil du temps, ses caractéristiques organoleptiques, c’est-à-dire, l’apparence, la texture et le goût, peuvent changer sans pour autant altérer ses propriétés en restant un produit apte à la consommation. Au contraire, ce changement peut être vu comme un gage de qualité.

Le processus de cristallisation

Les modifications auxquelles est soumise cette manne offerte par les abeilles varient selon sa composition, la rendant plus ou moins favorable à la cristallisation.
La vitesse de ce processus et la taille des cristaux varient en fonction de la quantité d’eau contenue dans cet aliment, de l’exposition à la chaleur lors de l’extraction ou de la mise en pot, de la présence de microparticules comme le pollen, mais surtout de l’équilibre des sucres majoritaires trouvés dans sa composition: le fructose et le glucose. Plus le niveau de fructose est élevé et plus il restera liquide longtemps.
Plus sa teneur en glucose est élevée, plus il cristallisera rapidement et avec des cristaux fins. La teneur en eau ralentit la cristallisation, tandis que la présence de pollen l’accentue, car les cristaux de sucre s’y collent afin de se multiplier.

Le miel est une denrée étonnante et unique. Laissez-le vieillir et vous ferez une surprenante découverte.

Activités humaines, réchauffement climatique, pollution, destruction des forêts, prolifération d’espèces nuisibles, les dangers se multiplient actuellement pour les abeilles. Face à ces bouleversements, l’apiculteur doit s’adapter en permanence.

Les dangers nouveaux auxquels fait face l’apiculture

Souvent les causes premières se combinent pour donner naissance à un nouveau danger.

Les parasites

Ainsi, la prolifération des parasites tient à la fois de la mondialisation et du réchauffement climatique. Le frelon asiatique serait arrivé dans les cales d’un bateau transportant de simples poteries. Depuis, la modification du climat européen favorise son développement.

Les parasites varroas ont une origine similaire et sont tout aussi dangereux. Si les habitantes de la ruche ne réagissent pas contre ces petits acariens, la colonie peut être détruite en quelques mois.

Les pesticides

Actuellement, les pesticides les plus utilisés sont les néonicotinoïdes, qui imprègnent les plantes en profondeur, se répandent dans le sol et contaminent fleurs et arbres. Un insecte butinant une plante traitée en consomme ce qui provoque des problèmes notamment au niveau de son système nerveux.
Aussi, les pesticides sont l’une des causes principales de la contamination des eaux. En effet, répandus sur les sols, ces derniers vont venir ensuite s’infiltrer et venir contaminer les eaux souterraines.

Le réchauffement climatique

Les abeilles réagissent mal à la brusque montée des températures et se trouvent en danger lors des intempéries. La hausse des températures fait chaque année de nouvelles victimes dans les ruches.

La disparition de nombreux pollinisateurs implique aussi une diminution du nombre de fleurs et donc une réduction des possibilités d’alimentation. La modification des périodes de floraison implique le danger de voir le nectar disparaître avant le butinage.

L’apiculteur face à ces dangers

L’apiculteur doit se tenir en permanence au courant des nouveaux dangers pouvant survenir et des solutions d’adaptation mises au point.

Ces solutions peuvent être factuelles. Il s’agit alors par exemple de poser des pièges à frelons asiatiques ou d’appliquer un traitement contre le varroa. Ou d’installer les ruches aussi loin que possible des champs recevant des pesticides et d’entretenir de bons rapports avec les agriculteurs locaux dans un objectif d’entraide.

Mais l’apiculteur doit aussi parfois se lancer dans une adaptation plus profonde en procédant à une sélection des espèces. On sait par exemple que des abeilles hygiéniques résistent plus efficacement contre le varroa. D’autres sont mieux adaptées à la hausse des températures ou à une attaque de frelons asiatiques.

Le métier des apiculteurs est donc devenu une adaptation permanente. Il faut connaître en profondeur ces nouveaux dangers pour trouver des solutions de plus ou moins long terme. L’adaptation de l’espèce est la clef de la survie de l’espèce.

Pour finir, il convient de dire que les activités humaines ont également un impact sur la santé humaine, notamment les activités industrielles et urbaines et les autres dangers, listés précédemment, auxquels fait face l’apiculture. Il est démontré que certaines pathologies peuvent être déterminées, ou aggravées, par ces facteurs, et donc par l’environnement dans lequel l’homme évolue.

Qu’est-ce que c’est ?

Le faux bourdon est le mâle de l’abeille, il est parfois considéré comme un parasite, en raison du fait qu’il se nourrisse du miel produit par les autres abeilles, sans participer à la récolte. Il est le fruit d’un ovule non fécondé, un phénomène que l’on appelle parthénogenèse gamophasique.

Les caractéristiques physiques

Il est appelé ainsi en raison de son apparence, plus gros et plus rond qu’une butineuse. Il fait environ deux fois son poids, soit 220 mg. Il est facile de le confondre avec le bourdon, qui est pourtant une tout autre espèce. Son appareil reproducteur est également plus imposant et son vol plus bruyant que celui des autres abeilles.

Son rôle

Son rôle n’est pas de butiner, ni de défendre, mais uniquement de se reproduire. Sa fonction principale étant de féconder une reine. Ainsi, il se déplace d’une ruche à l’autre et permet un certain brassage génétique, nécessaire à la perpétuation de l’espèce. S’il s’accouple avec sa « sœur » la portée ne sera pas viable, c’est pourquoi il doit aller chercher des reines dans d’autres colonies. Il ne possède pas de dard, ce qui fait qu’il est parfaitement inoffensif pour l’Homme.

Les mâles commencent à apparaître au début du printemps et la colonie arrête d’en produire en début d’été. Ils ont une espérance de vie relativement courte de 90 jours pour trouver une reine réceptive et s’accoupler avec. Nombreux d’entre eux décèdent avant d’y parvenir. Pour ceux qui y arrivent, ils meurent dans les minutes qui suivent l’accouplement. Ils ont pour habitude de s’aventurer en dehors de la ruche en essaim d’une centaine d’individus à la recherche de reine.

Une menace d’extinction pesante

Ce 20 mai 2022, nous célébrons la Journée mondiale des abeilles comme tous les ans. Cette date a été choisie en hommage à Anton Janša, pionnier des techniques apicoles modernes en Slovénie, au 18e siècle. S’il reconnaissait le dur travail de ces pollinisateurs, la réalité est aujourd’hui moins rose. En effet, avec la multiplication des monocultures, des pesticides et du réchauffement climatique, les petites ouvrières sont menacées d’extinction. Or, ce sont elles qui garantissent notre survie en conservant la diversité biologique, permettent la reproduction des espèces végétales et maintiennent le climat. 

C’est pourquoi l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a mis en place cette année une journée de sensibilisation pour célébrer la diversité des abeilles et des systèmes apicoles. L’organisation nous incite ainsi à réduire notre impact négatif en bannissant les produits nocifs tels que les herbicides et en privilégiant les produits bios et naturels. Le fait d’acheter son miel directement chez les apiculteurs permettrait aussi de préserver nos petits apidés.

Le déclin des écosystèmes

Selon l’Office français de la biodiversité, cette dernière est l’ensemble des êtres vivants ainsi que des écosystèmes dans lesquels ils vivent. C’est donc grâce à elle que nous pouvons vivre et subvenir à nos besoins. 

En effet, 80% de notre alimentation est essentiellement constituée de plantes. Celles-ci nous permettent également de fabriquer des médicaments et de lutter contre les problèmes de santé. 

Mais aujourd’hui, on estime que l’activité humaine a modifié significativement plus de la moitié des écosystèmes. Pour cause : l’élevage intensif, la déforestation, la pollution, etc. Le 22 mai 2022, la FAO s’appuie donc sur la Convention sur la diversité biologique pour célébrer la journée mondiale de la biodiversité sur le thème « Bâtir un avenir commun à toutes les formes de vie ».

Un essentiel au bon équilibre naturel

La pollinisation est l’élément indispensable à la reproduction sexuée des plantes à fleurs et à graines puisqu’elle permet leur reproduction. Il s’agit du transport des grains de pollen produits par les organes mâles de la plante (l’étamine) vers les organes femelles (le pistil).

Le vent, l’eau, certains petits animaux et oiseaux, mais principalement les insectes, assurent cette tâche. De cette manière, la biodiversité est préservée et l’équilibre des écosystèmes, tout comme la survie des plantes, sont maintenus.

Le rôle clé des abeilles

La pollinisation est une interaction entre la plante et la butineuse qui va récolter les ressources alimentaires de celle-ci. L’insecte prélève à cette occasion le nectar, délice sucré, et/ou le pollen. Ainsi, en se nourrissant de cette plante, le pollinisateur, de façon non intentionnelle, va se couvrir des grains de pollen qui seront ensuite transportés de fleur en fleur et permettre leur fécondation. Par la même occasion, notre agent matrimonial se nourrit en apport protéique prélevé dans le pollen, le bénéfice est par conséquent réciproque.

La famille des apidés compte parmi les pollinisateurs les plus efficaces, pouvant butiner jusqu’à 250 fleurs en 60 minutes. Sensibles au parfum dégagé par la fleur et aux couleurs vives, les apis sauront se servir de leurs sens afin de percevoir le meilleur moyen d’atteindre le cœur de la plante. Par ailleurs, elles sont capables de récupérer sur une seule patte jusqu’à 500 000 grains de pollen.

Les abeilles au service de l’écologie

Les pollinisateurs jouent un rôle essentiel dans la diversité des denrées alimentaires de notre planète en favorisant le développement de la nature et en évitant la dégénérescence des plantes. Celles-ci donneront par la suite des fruits en plus grande quantité et de meilleure qualité, tant par leur forme que par leur saveur, grâce à leur résistance renforcée. Par ailleurs, les abeilles pollinisent à elles seules 71 sur les 100 espèces de plantes faisant partie de nos ressources alimentaires, aussi bien les légumes que les fruits. Si elles venaient à disparaître, notre alimentation se verrait considérablement appauvrie.

Dans les pays industrialisés particulièrement, la pollinisation diminue, menacée par l’utilisation des pesticides, l’altération des lieux d’habitat et de nidification et la disparition des plantes sauvages riches en nectar. Pour lutter contre ces effets néfastes, l’Homme doit modifier son comportement et prendre soin de l’environnement de ces insectes afin de les préserver. Il ne s’agit pas de prendre le contrôle sur la nature, mais d’éviter au contraire le chamboulement de son écosystème.

Un maillon essentiel à la vie sur Terre

Présente depuis 100 millions d’années, l’abeille s’est adaptée aux évolutions de la planète. Changements climatiques, bétonisation, réduction drastique de la biodiversité causée en partie par les monocultures, elle a résisté à tout pour accomplir son rôle pollinisateur avec vaillance. Elle dépose le pollen sur le pistil de plus de 80 % des plantes et contribue à la sauvegarde d’espèces qui se raréfient.

Utilisé depuis l’Antiquité, son miel possède de multiples vertus : antioxydantes, antiseptiques et anti-inflammatoires. Il fournit des prébiotiques qui nourrissent les bactéries intestinales favorisant l’immunité. Appliqué sur la peau, il aide à la cicatrisation de l’eczéma et des inflammations cutanées.

Les menaces

L’emploi massif de pesticides depuis les années 1950 a fragilisé les abeilles. Les premiers produits chimiques tuaient tous les insectes sans distinction. Les usines ont ensuite créé des pesticides censés cibler les nuisibles mais ils ont toujours des effets sur l’abeille : par exemple, les néonicotinoïdes provoquent des baisses d’immunité souvent mortelles.

Nouveau danger apparu en 2004 en France, le frelon asiatique décime des essaims entiers. Il attend devant les ruches ou entre parfois directement pour dévorer les butineuses. Les survivantes n’osent plus sortir, ce qui condamne la colonie à court terme.

Comment protéger les abeilles ?

Pour qu’elles survivent, des solutions existent. Les communes Zéro phyto se multiplient, l’association Agir pour l’environnement vante les mérites des zones de bzzz, lieux où les fleurs sauvages poussent librement. La destruction de nids de frelons asiatiques par la chaleur est expérimentée.

L’installation de ruches constitue aussi une piste intéressante. En ville, la situation est plus favorable car les produits phytosanitaires sont moins utilisés qu’à la campagne. 

Urbapi propose aux entreprises et collectivités la location de ruches avec un accompagnement professionnel complet. Après étude des conditions d’implantation, celles-ci sont placées et contrôlées régulièrement dans un espace végétalisé. Une animation permet de sensibiliser le public au monde des abeilles et chaque année a lieu la récolte du miel étiqueté aux couleurs de l’établissement.

Aider l’abeille à se multiplier permet de joindre l’utile à l’agréable : préserver la biodiversité tout en bénéficiant des bienfaits du miel. Urbapi se tient à votre disposition si ce projet vous intéresse.

Les abeilles font le même travail difficile depuis 40 millions d’années avec le même système d’organisation. Ce n’est qu’en 2014 que de nouvelles informations sur ses origines sont apparues. Les abeilles sont originaires d’Asie et se sont répandues en Europe et en Afrique il y a 300 000 ans. Aujourd’hui, l’abeille domestique (Apis mellifera) est la seule espèce qui vit dans notre climat tempéré.

Importance économique et écologique

En raison de tout ce qu’elles apportent à la nature en général et aux agriculteurs en particulier, les abeilles sont le troisième animal le plus utile après les bovins et les porcs.
En effet, elles pollinisent environ 80 % de toutes les plantes dans la nature, des fraises aux framboises en passant par le trèfle. La pollinisation nous donne accès à une grande variété d’aliments.

Des observations sur 100 espèces de plantes, qui constituent plus de 90 % de l’alimentation humaine, montrent que 71 d’entre elles sont pollinisées par les abeilles. Les abeilles sont essentielles à la vie humaine, mais cette espèce est menacée depuis de nombreuses années.
Nous devons donc faire tout ce qui est en notre pouvoir pour la protéger, la préserver et lui permettre de poursuivre son travail intéressant et important.

Les raisons du déclin des colonies d’abeilles

Les experts ne s’accordent pas sur les causes du déclin des populations d’abeilles, qui sont parfois difficiles à identifier. Toutefois, les experts s’accordent à dire que plusieurs facteurs contribuent à la plus forte mortalité possible des abeilles. Ils s’accordent également à dire qu’une colonie saine peut généralement faire face à la plupart des maladies. Les abeilles sont particulièrement vulnérables à l’acarien Varroa. Ils sont apparus en Europe dans les années 1970 et constituent aujourd’hui la plus grande menace pour les abeilles.
Ce minuscule parasite de 1,7 mm se développe dans les nids d’abeilles et se nourrit, selon certaines sources, de l’hémolymphe, l’équivalent du sang des abeilles. Les ruches sont porteuses d’organismes pathogènes. Les abeilles s’affaiblissent et la colonie devient infertile.

La cire d’abeille est une denrée issue d’une minutieuse élaboration qui doit, à l’instar du miel, faire l’objet d’une attention particulière. Comment la cire est-elle fabriquée ? Comment et pour quels usages est-elle fabriquée ? Quelle est la réglementation en vigueur et comment évolue-t-elle ? Urbapi vous dit tout sur cette substance plus précieuse qu’elle n’en a l’air.

Une substance précieuse élaborée avec soin

La cire d’abeille est un produit naturel sécrété par les abeilles pour constituer les rayons d’alvéoles qui structurent les cadres à l’intérieur de la ruche. Elle est progressivement enrichie de pollen et de propolis par mastication. Ces alvéoles servent à contenir le miel et le pollen, mais aussi la future progéniture. Cette lente transformation se fait à une température proche de celle du corps humain jusqu’à la formation des opercules qui les referme et protège précieusement leur contenu. Il faut à une abeille cirière huit kilos de miel pour produire un kilo de cire qui en contiendra vingt-sept en retour. Un investissement qui mérite d’être respecté à sa juste valeur.

Un produit alimentaire et cosmétique sain et nourrissant

La cire peut être utilisée dans l’alimentation sous plusieurs formes. Elle peut être directement consommée en rayons avec le miel qu’ils contiennent. Cette récolte, très prisée, évite la détérioration de ses composants. Le prélèvement de cire d’opercule, plus riche, est également plus respectueux encore de la ruche. Cette cire offre une qualité supérieure très appréciée en cosmétique. La cire des cadres, plus ancienne et plus répandue, est communément utilisée dans la fabrication de baumes et bougies ou comme additif dans les confiseries, notamment biologiques.

Vers une certification biologique

La cire n’étant pas un produit agricole, elle ne peut être certifiée biologique. Pour l’heure, la réglementation européenne prévoit que les ruches soient constituées de matériaux naturels, et en particulier de cire extraite d’unités de production biologiques. Le nourrissement des abeilles, autorisé pour des raisons de survie en hivernage, doit lui-même être d’origine biologique. Enfin, le rucher doit être placé dans un environnement majoritairement constitué d’une flore spontanée ou cultivée sans pesticides dans un rayon de 3km.

La nouvelle réglementation BIO destinée à établir un cahier des charges incluant la cire a été repoussée d’un à deux ans en raison de la crise sanitaire. En attendant, il importe de continuer à réunir des conditions se rapprochant au maximum des exigences de l’agriculture biologique :

  • En partageant nos connaissances et en créant une dynamique autour de ces sujets
  • En privilégiant un environnement urbain et en évitant les zones d’agriculture intensive
  • En recommandant la cire d’opercule (la seule à pouvoir être réutilisée dans une ruche)
  • En encourageant un développement durable et respectueux de l’environnement.

Urbapi accompagne cette évolution et remplit avec vous ces engagements en faveur des abeilles et de la biodiversité.

Le moustique tigre est originaire d’Asie du Sud-Est et est aujourd’hui implanté dans plus de 100 pays dans les 5 continents. C’est l’une des espèces les plus invasives de part sa faculté à s’adapter à son environnement, même lors des hivers froids. Le moustique tigre peut transmettre à l’homme des virus (de la dengue, du chikungunya ou du Zika) et fait l’objet d’une surveillance renforcée.

Comment reconnaître le moustique tigre

Le moustique tigre peut être difficile à repérer de part sa toute petite taille : il mesure moins de 0,5 centimètres. On le reconnaît toutefois à ses rayures blanches et noires sur le corps et les pattes, et à une ligne blanche le long de son thorax. Il est silencieux et pique le jour (le matin et le soir) contrairement aux autres moustiques qui piquent la nuit et sont plutôt bruyants.

Le moustique tigre peut transmettre des virus, des bactéries ou des parasites s’il est lui-même infecté (en prélevant son repas sanguin sur un humain ou animal infecté). Il se développe dans des environnements péri-urbains et dans les zones urbaines. Il pond ses oeufs dans les récipients et réservoirs d’eau. Le moustique tigre vit à l’extérieur, et ne rentre dans les maisons que pour piquer.

Comment lutter contre le moustique tigre ?

Plusieurs actions permettent de lutter contre le moustique tigre. En remplaçant régulièrement l’eau de ses coupelles (pots de fleurs, vases…) ou en les recouvrant de moustiquaires, cela permet de détruire les lieux de ponte. Entretenir son jardin, élaguer et débroussailler permet de limiter les lieux où le moustique tigre se repose. Enfin, les animaux insectivores sont des prédateurs du moustique tigre : favoriser le développement des oiseaux, des chauve-souris et des libellules est donc un moyen de lutter contre le moustique tigre.

Le frelon asiatique est maintenant une espèce très connue. En effet, il a envahi le territoire national et la plupart des apiculteurs sont confrontés à leur impact dévastateur sur les ruches peuplées d’abeilles. Dans cet article, nous allons vous parler de ce phénomène.

Mieux connaître le frelon asiatique

Également appelé “Vespa Velutina”, il se distingue de son homologue le frelon européen par sa couleur et sa taille. En effet, à l’âge adulte, il mesure environ 3 cm de long et son thorax est brun foncé. De plus, son abdomen présente des segments abdominaux bordés d’une fine bande jaune. Les bouts de ses pattes sont également de couleur jaune.

Le frelon asiatique à poitrine noire est une espèce maintenant répandue sur tout le territoire français. Il est aussi présent dans huit autres États européens: L’Espagne, le Portugal, l’Italie, l’Allemagne, la Belgique, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la Suisse. Sa vitesse de propagation est d’environ 100 kilomètres par an.

Quels sont les dégâts causés sur les ruchers ?

Le prélèvement direct des abeilles

Comment se déroule cette chasse ? Les frelons font un vol stationnaire à quelques centimètres de la planche d’envol de la ruche et se jettent sur les abeilles qui reviennent du butinage chargées de pollen, de nectar et d’eau. Ils s’emparent alors des abeilles et repartent avec leur thorax riche en protéines. Sachez que ces frelons s’attaquent d’abord aux colonies les plus faibles. 

L’affaiblissement de la ruche

L’affaiblissement de la ruche se produit lorsqu’une grande quantité de frelons se postent en vol statique devant une ruche. Les abeilles sont alors stressées et sont dans l’incapacité d’aller prélever le nectar, le pollen ou l’eau nécessaires à la ruche. Ceci provoque alors un arrêt de la ponte de la reine et une réduction des réserves stockées.

Les solutions pour protéger les ruches

Piéger les fondatrices au Printemps

Une partie de la solution se trouve dans le piégeage des frelons “fondatrices” au printemps. Il consiste à capturer les femelles fécondées et capables de construire un nid. Une fois celles-ci capturées, ce sont des milliers de frelons qui ne verront jamais le jour.

La destruction des nids 

La destruction du nid reste une méthode de lutte indispensable contre les frelons asiatiques, car elle réduit la pression sur les ruches à la fin de la saison et peut empêcher la naissance de nouvelles reines fondatrices, l’année suivante. Les nids se situent, à l’automne en haut d’arbres à environ une dizaine de mètres voire plus. Ils peuvent faire jusqu’à 1m de diamètre.

Qui peut détruire un nid ?

Sur l’opération de destruction du nid en elle-même, plusieurs types d’acteurs peuvent intervenir :

  • les apiculteurs ou d’autres personnes formées pour lutter contre le frelon
  • les désinsectiseurs professionnels 
  • les pompiers lorsque les nids se trouvent sur des espaces collectifs appartenant aux collectivités territoriales.

Ces conseils vous ont été utiles et vous souhaitez en savoir plus ? Urbapi installe des ruches peuplées d’abeilles. Nous vous donnons les meilleurs conseils pour l’entretien et la protection de vos ruches. Contactez-nous via notre formulaire de contact !