Un maillon essentiel à la vie sur Terre

Présente depuis 100 millions d’années, l’abeille s’est adaptée aux évolutions de la planète. Changements climatiques, bétonisation, réduction drastique de la biodiversité causée en partie par les monocultures, elle a résisté à tout pour accomplir son rôle pollinisateur avec vaillance. Elle dépose le pollen sur le pistil de plus de 80 % des plantes et contribue à la sauvegarde d’espèces qui se raréfient.

Utilisé depuis l’Antiquité, son miel possède de multiples vertus : antioxydantes, antiseptiques et anti-inflammatoires. Il fournit des prébiotiques qui nourrissent les bactéries intestinales favorisant l’immunité. Appliqué sur la peau, il aide à la cicatrisation de l’eczéma et des inflammations cutanées.

Les menaces

L’emploi massif de pesticides depuis les années 1950 a fragilisé les abeilles. Les premiers produits chimiques tuaient tous les insectes sans distinction. Les usines ont ensuite créé des pesticides censés cibler les nuisibles mais ils ont toujours des effets sur l’abeille : par exemple, les néonicotinoïdes provoquent des baisses d’immunité souvent mortelles.

Nouveau danger apparu en 2004 en France, le frelon asiatique décime des essaims entiers. Il attend devant les ruches ou entre parfois directement pour dévorer les butineuses. Les survivantes n’osent plus sortir, ce qui condamne la colonie à court terme.

Comment protéger les abeilles ?

Pour qu’elles survivent, des solutions existent. Les communes Zéro phyto se multiplient, l’association Agir pour l’environnement vante les mérites des zones de bzzz, lieux où les fleurs sauvages poussent librement. La destruction de nids de frelons asiatiques par la chaleur est expérimentée.

L’installation de ruches constitue aussi une piste intéressante. En ville, la situation est plus favorable car les produits phytosanitaires sont moins utilisés qu’à la campagne. 

Urbapi propose aux entreprises et collectivités la location de ruches avec un accompagnement professionnel complet. Après étude des conditions d’implantation, celles-ci sont placées et contrôlées régulièrement dans un espace végétalisé. Une animation permet de sensibiliser le public au monde des abeilles et chaque année a lieu la récolte du miel étiqueté aux couleurs de l’établissement.

Aider l’abeille à se multiplier permet de joindre l’utile à l’agréable : préserver la biodiversité tout en bénéficiant des bienfaits du miel. Urbapi se tient à votre disposition si ce projet vous intéresse.

La traversée de l’hiver est une période à ne pas prendre à la légère. Le froid a en effet des effets notables, tant sur les colonies d’abeilles que sur le miel en lui-même.

Stocker le miel en hiver

Le produit se conserve indéfiniment s’il est maintenu dans des conditions tempérées au sens large, soit entre 6° et 20°C, idéalement autour de 14°C pour qu’il conserve sa texture, ses qualités gustatives et ses nutriments. Si à cela s’ajoutent une certaine sécheresse ambiante et une conservation sans lumière, rien ne semble pouvoir l’altérer. 

Par exemple, on a retrouvé en Égypte des miels mis en conservation dans des conditions exceptionnellement stables, il y a près de trois millénaires !

L’hivernage de la ruche

Pour l’apiculteur professionnel comme pour l’amateur, l’hiver n’est pas une saison inactive, loin de là. Au-delà des multiples travaux à accomplir dans l’environnement des ruches tout au long de la saison froide, une certaine préparation doit se faire durant l’automne afin que la colonie passe l’hiver sans subir de pertes. Cette préparation comporte quelques étapes :

  • La réduction des entrées de la ruche, afin de limiter son refroidissement, mais aussi d’interdire l’accès aux rongeurs qui viendraient y chercher chaleur et nourriture.
  • Adapter le plancher, afin qu’il soit suffisamment aéré sans laisser trop entrer le froid.
  • Limiter le nombre de cadres, afin de resserrer le volume de la colonie. Elle se maintiendra ainsi plus au chaud.
  • Conserver les cadres et hausses dans un espace abrité et ventilé. Cela permet de lutter contre les parasites.
  • Si nécessaire, nourrir la ruche au sirop une dernière fois après pesage. Celle-ci ne devra plus être ouverte par la suite.

Les abeilles s’agglutinent, formant une grappe pour maintenir la température autour du couvain et de la reine. Cette grappe tend à se déplacer progressivement dans la ruche, afin de se maintenir près des réserves de nourriture.

Les abeilles font le même travail difficile depuis 40 millions d’années avec le même système d’organisation. Ce n’est qu’en 2014 que de nouvelles informations sur ses origines sont apparues. Les abeilles sont originaires d’Asie et se sont répandues en Europe et en Afrique il y a 300 000 ans. Aujourd’hui, l’abeille domestique (Apis mellifera) est la seule espèce qui vit dans notre climat tempéré.

Importance économique et écologique

En raison de tout ce qu’elles apportent à la nature en général et aux agriculteurs en particulier, les abeilles sont le troisième animal le plus utile après les bovins et les porcs.
En effet, elles pollinisent environ 80 % de toutes les plantes dans la nature, des fraises aux framboises en passant par le trèfle. La pollinisation nous donne accès à une grande variété d’aliments.

Des observations sur 100 espèces de plantes, qui constituent plus de 90 % de l’alimentation humaine, montrent que 71 d’entre elles sont pollinisées par les abeilles. Les abeilles sont essentielles à la vie humaine, mais cette espèce est menacée depuis de nombreuses années.
Nous devons donc faire tout ce qui est en notre pouvoir pour la protéger, la préserver et lui permettre de poursuivre son travail intéressant et important.

Les raisons du déclin des colonies d’abeilles

Les experts ne s’accordent pas sur les causes du déclin des populations d’abeilles, qui sont parfois difficiles à identifier. Toutefois, les experts s’accordent à dire que plusieurs facteurs contribuent à la plus forte mortalité possible des abeilles. Ils s’accordent également à dire qu’une colonie saine peut généralement faire face à la plupart des maladies. Les abeilles sont particulièrement vulnérables à l’acarien Varroa. Ils sont apparus en Europe dans les années 1970 et constituent aujourd’hui la plus grande menace pour les abeilles.
Ce minuscule parasite de 1,7 mm se développe dans les nids d’abeilles et se nourrit, selon certaines sources, de l’hémolymphe, l’équivalent du sang des abeilles. Les ruches sont porteuses d’organismes pathogènes. Les abeilles s’affaiblissent et la colonie devient infertile.

La cire d’abeille est une denrée issue d’une minutieuse élaboration qui doit, à l’instar du miel, faire l’objet d’une attention particulière. Comment la cire est-elle fabriquée ? Comment et pour quels usages est-elle fabriquée ? Quelle est la réglementation en vigueur et comment évolue-t-elle ? Urbapi vous dit tout sur cette substance plus précieuse qu’elle n’en a l’air.

Une substance précieuse élaborée avec soin

La cire d’abeille est un produit naturel sécrété par les abeilles pour constituer les rayons d’alvéoles qui structurent les cadres à l’intérieur de la ruche. Elle est progressivement enrichie de pollen et de propolis par mastication. Ces alvéoles servent à contenir le miel et le pollen, mais aussi la future progéniture. Cette lente transformation se fait à une température proche de celle du corps humain jusqu’à la formation des opercules qui les referme et protège précieusement leur contenu. Il faut à une abeille cirière huit kilos de miel pour produire un kilo de cire qui en contiendra vingt-sept en retour. Un investissement qui mérite d’être respecté à sa juste valeur.

Un produit alimentaire et cosmétique sain et nourrissant

La cire peut être utilisée dans l’alimentation sous plusieurs formes. Elle peut être directement consommée en rayons avec le miel qu’ils contiennent. Cette récolte, très prisée, évite la détérioration de ses composants. Le prélèvement de cire d’opercule, plus riche, est également plus respectueux encore de la ruche. Cette cire offre une qualité supérieure très appréciée en cosmétique. La cire des cadres, plus ancienne et plus répandue, est communément utilisée dans la fabrication de baumes et bougies ou comme additif dans les confiseries, notamment biologiques.

Vers une certification biologique

La cire n’étant pas un produit agricole, elle ne peut être certifiée biologique. Pour l’heure, la réglementation européenne prévoit que les ruches soient constituées de matériaux naturels, et en particulier de cire extraite d’unités de production biologiques. Le nourrissement des abeilles, autorisé pour des raisons de survie en hivernage, doit lui-même être d’origine biologique. Enfin, le rucher doit être placé dans un environnement majoritairement constitué d’une flore spontanée ou cultivée sans pesticides dans un rayon de 3km.

La nouvelle réglementation BIO destinée à établir un cahier des charges incluant la cire a été repoussée d’un à deux ans en raison de la crise sanitaire. En attendant, il importe de continuer à réunir des conditions se rapprochant au maximum des exigences de l’agriculture biologique :

  • En partageant nos connaissances et en créant une dynamique autour de ces sujets
  • En privilégiant un environnement urbain et en évitant les zones d’agriculture intensive
  • En recommandant la cire d’opercule (la seule à pouvoir être réutilisée dans une ruche)
  • En encourageant un développement durable et respectueux de l’environnement.

Urbapi accompagne cette évolution et remplit avec vous ces engagements en faveur des abeilles et de la biodiversité.

Le mélange subtil de la noix et de l’œuvre de l’abeille a toujours été un choix couronné de succès pour qui souhaite créer ou découvrir certaines saveurs.
Voici la recette idéale qui vous permettra de conjuguer les odeurs et couleurs de l’automne au travers d’une tarte gourmande qui ne laissera aucun de vos convives indifférents ! Facilement réalisable ( même pour un néophyte ! ), vous pouvez également réaliser cette tarte délicieuse en format individuel.

De quels ingrédients avez-vous besoin ?

200 g de cerneaux de noix

1 pâte sablée

75 g de sucre en poudre

20 cl de crème liquide

125 g de miel toutes fleurs liquide

La recette

Notez qu’il vous faudra compter 1h avant de pouvoir déguster cette tarte succulente. (Préparation : 15 minutes Cuisson : 45 minutes )

ETAPE 1

Foncez un moule à tarte fariné et beurré après avoir étalé la pâte. Préchauffez le four à 240°C (thermostat 8).

ÉTAPE 2

Remuez énergiquement la cassonnade avec le beurre ramolli jusqu’à atteindre l’onctuosité d’un mélange savoureux. Il est temps maintenant d’ajouter l’intégralité des autres ingrédients. Recouvrez la pâte avec la crème.

ÉTAPE 3

Mettez la tarte au four et patientez 15 minutes. Utilisez ensuite les cerneaux de noix pour la décorer puis poursuivez la cuisson à 180°C (thermostat 6) pendant 30 minutes.

ÉTAPE 4

Il est temps de démouler votre tarte et de servir votre travail à vos convives ! Froid bien sûr ! Cette recette d’automne fera l’unanimité !

Le petit plus

Vous pouvez également remplacer les noix par des des noisettes, des noix de pécan ou des amandes afin d’apporter un peu de variation à votre tarte. Pour ceux qui voudraient retrouver les saveurs québécoises, il est également possible d’associer la tarte avec du sirop d’érable.

Il est très souvent difficile de connaître avec certitude la provenance de ce que l’on consomme. Le miel ne fait pas exception. Depuis Janvier 2021 en France, les étiquettes des pots de miel comportent des indications plus précises sur l’origine géographique du miel. C’est une avancée significative pour améliorer la transparence de l’origine du miel. Explications dans cet article.

La provenance du miel que nous consommons

Les français sont de plus en plus soucieux de l’origine et de la qualité de ce qu’ils consomment. C’est pourquoi, dans une optique de rassurer les consommateurs, il est étiqueté sur les pots de miel leur origine géographique.

Avant Janvier 2021, la réglementation en matière d’étiquetage du miel (en vigueur jusqu’au 31/12/2020)  demeurait encore vague quant à son origine surtout quand il s’agissait d’une importation.
Concernant l’indication du pays d’origine, voici les mentions obligatoires  qui étaient indiquées sur les pots de miel :

  • « Origine France », « Récolté en France » : pour un miel produit 100% en France ;
  • « Mélange de miels originaires de l’UE » : par exemple, pour un miel originaire d’Allemagne et d’Espagne;

La nouvelle réglementation sur les étiquetages de pots de miel depuis le 1er Janvier 2021

Après des années de débats et d’échanges, cette évolution de la réglementation vers plus de transparence est enfin de mise.

Depuis le début de l’année 2021, l’origine des miels sur l’étiquette sera obligatoire comme suit : « Pour le miel composé d’un mélange de miels en provenance de plus d’un État membre de l’Union Européenne ou d’un pays tiers, tous les pays d’origine de la récolte sont indiqués par ordre pondéral décroissant sur l’étiquette. »
En d’autres termes, si vous achetez un miel « mélangé » en 2021, vous devez retrouver obligatoirement l’information sur les pays d’origine et les proportions.

  • Par exemple : 70% miel d’Allemagne; 20% miel de France ; 10% miel de Hongrie;
  • Pour un miel de France, 100% produit et récolté dans son pays d’origine, rien ne change : « Origine France » ou « Récolté en France ».

En revanche, les autres mentions obligatoires d’étiquetage restent les mêmes sur les pots de miel :

  • La dénomination : exemple miel de fleur (avec l’origine florale ou végétale)
  • La liste des ingrédients : non obligatoire sauf si le miel est mélangé à un autre ingrédient
  • La date de durabilité minimale
  • Le poids
  • La raison sociale du fabricant ou conditionneur ou vendeur
  • Diverses expressions comme « miel toutes fleurs »…

Ces informations vous ont été utiles et vous souhaitez en savoir plus ? Vous pouvez nous contacter via notre formulaire de contact. Nous sommes spécialisés dans l’installation de ruches pour les entreprises.

Vous aimez le miel et en consommez régulièrement ? Savez-vous qu’il est délicieux aussi dans de nombreuses recettes sucrées ou salées ! Aujourd’hui, nous vous proposons une recette d’été : la tarte aux abricots amandine au miel.

De quels ingrédients avez-vous besoin ?

La recette de tarte aux abricots amandine au miel est accessible aux plus débutants. Il faut compter environ 25 minutes de préparation et 30 minutes de cuisson. Vous aurez besoin de :

  • 1 kilo d’abricots
  • 400 g de pâte feuilletée déjà étalée
  • 70 g de sucre
  • 125 g de poudre d’amande
  • 25 g de farine
  • 120 g de beurre ramolli + noisettes de beurre pour la cuisson
  • 2 gros œufs
  • 4 cuillères à soupe de miel
  • 3 cuillères à soupe de rhum
  • Du sucre glace

Vous aurez également besoin d’un saladier, d’un moule à tarte et d’un four.

Recette de la tarte aux abricots amandine au miel

Pour commencer, faites chauffer votre four à 200°c (thermostat 7). Lavez, coupez les abricots en deux et enlevez les noyaux. Réservez pour la suite de la recette. 

Dans un saladier, mélangez le beurre, la farine, la poudre d’amande et le sucre. Ajoutez les oeufs un par an, le rhum et 3 cuillères de miel (la dernière cuillère de miel sera à ajouter en touche finale).

Munissez-vous de votre moule à tarte et beurrez-le, puis ajoutez la pâte feuilletée et piquez-la avec une fourchette. Garnissez le fond de tarte avec de la crème d’amandes et disposez les abricots (côté bombé) puis ajoutez des noisettes de beurre sur les abricots.

Faites cuire la tarte au four jusqu’à ce que la pâte soit dorée. Faites refroidir et démoulez. Pour une touche de gourmandise, saupoudrez de miel et de sucre glace…

Dégustez !

Si vous souhaitez vous faire livrer votre propre miel, nous vous proposons de parrainer une ruchette. Vos abeilles sont installées sur un de nos ruchers (Isère ou Avant Pays Savoyard) par nos soins !

Au sein d’une ruche en simplifiant, si la reine n’a qu’un seul rôle (la ponte) qu’elle occupera toute sa vie (environ 3 ans), les ouvrières connaissent de nombreux rôles au fur et à mesure de leur vie 5 à 20 semaines selon les saisons, leur âge, les hormones, les conditions extérieures et des besoins spécifiques de la ruche.

Les différents rôles des abeilles dans la ruche (les durées sont variables)

On distingue 7 rôles d’abeilles, que toutes les ouvrières vont normalement connaître au cours de leur vie :

  • “Les Nettoyeuses” : c’est le premier rôle que les abeilles connaissent. De leur naissance à leur 6e jour de vie, les abeilles entretiennent les rayons de la ruche, les nettoient, afin de pouvoir accueillir à nouveau du couvain et des ressources.
  • “Les Nourrices” : ce rôle suit celui des Nettoyeuses. Il a lieu du 6e jour au 12e jour, lorsque les abeilles sécrètent de la gelée royale. Pendant cette période, elles nourrissent les larves avec un mélange de miel, de nectar, de pollen et de gelée royale.
  • “Les Cirières” : après 12 jours, les abeilles ne sécrètent plus de gelée royale et passent au rôle suivant : elles façonnent les alvéoles de cire et sculptent les rayons de la ruche afin de stocker entre autres le couvain et le miel.
  • “Les Ventileuses” : réservé aux abeilles les plus expérimentées, ce rôle consiste à ventiler la ruche et maintenir un bon taux d’humidité avec le battement de leurs ailes. C’est donc un rôle qui demande beaucoup d’énergie !
  • “Les Faiseuses de miel” : il s’agit des abeilles qui transforment le nectar récolté en miel par trophallaxie. Pour plus d’informations sur ce processus, cliquez ici.
  • “Les Gardiennes” : ce sont elles qui gardent la ruche. Elles ont pour mission de prévenir la ruche en cas d’intru (guêpes, frelons, rongeurs…).
  • “Les Éclaireuses” : pouvant aller jusqu’à 5km autour de la ruche, les éclaireuses partent à la recherche du nectar puis viennent expliquer aux butineuses où il se trouve grâce à une chorégraphie complexe. (la danse de l’abeille)
  • “Les Butineuses” : les plus âgées (après 21 jours) sont chargées d’aller chercher du nectar, du pollen, de l’eau et de la propolis sur les points de collectes énoncés par les Éclaireuses, afin de le ramener à la colonie.
  • “Les Dames D’honneur” : c’est le seul rôle qui n’est pas rempli par toutes les abeilles. Seules une quinzaine d’abeilles aident la reine à se nourrir, s’hydrater et se nettoyer.

Envie de découvrir davantage les abeilles ?

Les abeilles ont donc un mode de vie bien rythmé, complet et complexe ! Consultez notre page Découverte des abeilles pour en savoir plus sur ces merveilleux insectes pollinisateurs !

La cire d’abeille est un produit 100% naturel issu des cadres bâtis contenus dans les ruches peuplées d’abeilles. Elle est sécrétée par les abeilles à miel et sert de « ciment » pour construire les alvéoles des cadres de corps et de hausse; c’est dans les alvéoles que seront stockés le miel, le pollen et le couvain durant toute la saison. La cire d’abeille présente de nombreuses propriétés aussi bien pour l’entretien de la maison que pour le bien-être du corps. Aujourd’hui focus sur la cire d’abeille, de quoi vous donner des idées de produits fait maison !

Fabriquer vos bougies grâce à la cire d’abeille

La cire d’abeille permet de fabriquer des bougies naturelles. Pour un modèle basique et économique la démarche est simple, il vous suffit de faire fondre la cire d’abeille filtrée (si elle n’a pas été acheté purifiée)  dans une casserole à feu doux puis de la verser une fois liquide dans des pots après avoir placé une mèche de coton au centre. Ces bougies en cire d’abeille sont  parfaites pour illuminer vos dîners en famille. 

Fabriquer vos produits cosmétiques maison avec de la cire d’abeille

Saviez vous que la cire d’abeille entre dans la composition de nombreux produits. Si vous êtes un(e) adepte de cosmétiques, vous pouvez fabriquer vous même votre baume à lèvres. Les recettes sont nombreuses, voici l’une d’entre elles: vous pouvez faire fondre une cuillère à soupe de cire d’abeille au bain-marie puis ajouter une cuillère à soupe d’huile végétale comme l’huile de coco ou l’huile d’amande douce. Laissez durcir dans un petit pot en verre ou un tube à baume à lèvre pour une utilisation quotidienne !

Elle a également des propriétés cicatrisantes, anti-inflammatoires et elle est riche en vitamine A. Vous pouvez alors fabriquer votre crème cicatrisante maison en faisant fondre quelques grammes de cire dans une casserole et y ajouter l’huile végétale qui vous convient. Tout comme le baume à lèvres, il faut laisser refroidir la préparation dans un petit pot pour que la crème durcisse.

Fabriquer du cirage avec la cire d’abeille

Une autre utilisation de la cire d’abeille est la fabrication de cirage pour l’entretien du cuir de vos chaussures ou vêtements. En effet, la cire va permettre de nourrir et de protéger le cuir. Pour le fabriquer, vous devez disposer de cire en pastilles ou un pain de cire râpé, d’huile de lin et de paillettes de savon. Comme pour les préparations précédentes, faites fondre au bain-Marie 100g de cire dans 60 ml d’huile de lin. Dans une autre casserole, faites fondre 25 g de paillettes de savon dans 60 ml d’eau. Pour finir, vous devez mélanger les deux préparations jusqu’à obtention d’un mélange homogène. 

Fabriquer ses wraps ou film alimentaire avec de la cire d’abeille

Les feuilles “wrap” sont des emballages alimentaires réutilisables. C’est un accessoire de cuisine fabriqué à base de cire d’abeille et de tissu, qui sert à recouvrir les bols ou les saladiers pour protéger les aliments qu’ils contiennent. Ces emballages sont respectueux de l’environnement car ils remplacent parfaitement les films alimentaires plastiques et aluminium. Pour en fabriquer, dénichez un petit tissu en coton  et placez-le sur la plaque de votre four. Mettez quelques pastilles de cire d’abeille au-dessus de votre carré de tissu et faites-les fondre au four. Lorsque la cire est totalement fondue, sortez la plaque du four et soulevez votre tissu pour faire couler l’excédent de cire.

Pour tous ces usages, la récupération de pots, de tissus est très pertinente.

Si vous aussi vous aimez les produits naturels faits maison, nous vendons directement au rucher de la cire d’abeille sous forme de pain que vous pouvez râper.

En louant une ruche peuplée d’abeilles, vous pourrez profiter de nos ateliers “fabrication de bougies de cire”, pour des moments conviviaux ou de nos ateliers confection pour fabriquer des emballages alimentaires.

Le varroa est un parasite qui se transmet d’une ruche à l’autre et qui représente un problème sanitaire majeur pour les apiculteurs. Comment agit-il ? Comment lutter contre le varroa ? Nous vous apportons des éléments de réponse dans cet article.

Le varroa : origine et définition

Le varroa est un petit acarien qui provient du Sud-Est de l’Asie et qui vivait en équilibre avec son hôte d’origine, l’abeille Apis Cerana. Cet acarien a rencontré l’abeille domestique vers 1877 au Japon à la suite d’une importation, et l’adaptation de l’acarien à l’abeille domestique a créé une nouvelle espèce : le Varroa Destructor, bien plus nocif pour l’abeille domestique (Apis Mellifera). Le varroa s’est rapidement propagé en Sibérie en 1964, en Europe dans les années 1970 et en France en 1982.

Le varroa est un acarien qui ressemble à un crabe aplati. La femelle et le mâle se distinguent aisément : la femelle est rouge et mesure de 1 à 1,8mm  de long sur 1,5 à 2mm de large. Les mâles sont blancs et mesurent 0,8mm de diamètre.

Comment agissent les varroas ?

Les varroas s’introduisent dans la ruche et se reproduisent dans le couvain. Pour cela, la femelle fondatrice s’introduit dans une cellule occupée par une larve d’abeilles juste avant l’operculation et pond de 2 à 8 œufs (1 mâle puis des femelles). Le mâle féconde les femelles qui sortent de la cellule sur l’abeille au moment de sa naissance. Ils se reproduisent de façon exponentielle : le nombre de varroas présents dans une colonie double tous les 30 jours pendant la saison apicole.

Les varroas se nourrissent par piqûre de l’hémolymphe (liquide circulatoire analogue au sang) des abeilles. Ils peuvent également transmettre des virus et provoquent donc un affaiblissement progressif des abeilles (blessures, perte de poids, déformation, trouble de la reproduction, baisse de l’immunité…) et peuvent provoquer la mort de la colonie en quelques mois s’ils ne sont pas traités.

Comment reconnaître une colonie parasitée et la traiter ?

Une colonie infestée peut être invisible pour l’apiculteur. De mars à juillet, la grande majorité des varroas sont cachés dans le couvain. On reconnaît une colonie parasitée aux premiers signes : ralentissement de la colonie et diminution de la production de miel. Lorsque l’on observe les varroas femelles (rouges) sur le dos des abeilles, l’infestation est déjà à un stade avancé.

Il est donc essentiel de lutter contre le varroas  plusieurs fois par an de manière préventive et parfois curative. Le traitement principal se pratique après la dernière miellée et fait diminuer le nombre de varroas avant le seuil critique. L’objectif étant que les abeilles d’hiver soient en bonne santé pour le redémarrage de la colonie au printemps. Pour ce traitement, il est préconisé d’utiliser des médicaments disposants d’une AMM pour préserver la santé de l’abeille (mais également de l’apiculteur et du consommateur) et il est nécessaire de respecter à la lettre les doses et recommandations du médicament.

On complète ce traitement avec un autre traitement en hiver et une lutte mécanique au printemps.

Professionnels, si vous souhaitez installer une ruche peuplée d’abeilles, n’hésitez pas à faire appel à nous. Nous vous informons et vous conseillons pour que vos abeilles restent en bonne santé.